
Photo : Spiti Valley - Les enfants de Nako- Inde - Septembre 2006
Bonjour à tous,
Voici la suite de mon message d'hier...
Et si chacun de nous se disait : « C’est décidé, en 2007, je m’écoute. Mon intuition prime. Même lorsque je n’y comprends rien. J’ai le goût de ce risque-là. Celui d’EXISTER. Et non plus de FAIRE SEMBLANT, parce que je voulais plaire à mon père, ma mère, mes enfants, mes ancêtres de la quinzième génération, mon employeur, mes collègues, mon curé, mon rabbin, mon imam, le gouvernement, le premier ministre, le président de la France, le président des Etats-Unis, les compagnies bananières, les multinationales, les groupes pétroliers…
Aujourd’hui, je deviens CE QUE JE SUIS VRAIMENT. Et je suis heureux d’être, enfin. JE VIS MA VIE, et non pas celle à laquelle d’aucuns me destinent. Et si je suis mon chemin, grâce à mon maître d’école intérieur, toujours attentif à mes interrogations, je n’ai de cesse que tous ceux qui m’entourent agissent de même. Et je suis HEUREUX. Alors je communique tout ce BONHEUR autour de moi, et je ne comprends plus.
Je ne comprends plus pourquoi j’ai accepté jusque là toutes ces violences, toutes ces guerres, toutes ces intolérances, toutes ces haines, toutes ces jalousies, toutes ces incompréhensions.
Je ne comprends plus pourquoi je suis resté(e) sans mots dire quand on voulait me démontrer que la guerre était nécessaire, qu’il fallait massacrer d’autres hommes pour être heureux. Il s’agissait peut-être là de ce que l’on nomme les démonstrations par l’absurde. Les autres terriens et moi-même cédions-nous à l’absurde ?
Je ne comprends plus pourquoi je suis resté(e ) sans mots dire quand on voulait me démontrer que la nature n’était plus à la hauteur des besoins des hommes, et que je devais la dompter, la dominer, la piétiner, la détruire pour être heureux.
Je ne comprends plus pourquoi je suis resté(e) sans mots dire quand on a massacré, arraché aux leurs, emprisonné, torturé, assassiné les peuples racines de toutes ces contrées lointaines que mes ancêtres et leurs chefs, rois, princes, présidents, sont, un jour, partis coloniser. Pour que mes ancêtres et moi-même soyons heureux.
Je ne comprends plus pourquoi je suis resté(e) sans mots dire quand on voulait me démontrer qu’imposer aux paysans et familles les plus pauvres de la planète d’acheter aux grands semenciers internationaux des semences, OGM en outre, sans qu’elles puissent donner une seconde graine fertile -principe fondamental de la Nature-. Et devoir ainsi s’endetter chaque année pour acheter de nouvelles semences et subvenir au premier de leurs besoins, se nourrir, au lieu de laisser quelques plants de leur maigre lopin de terre monter en graines. Je ne comprends plus pourquoi je suis resté(e) sans mots dire quand on voulait me démontrer que cette manœuvre outrancière contribuerait à donner à manger au plus grand nombre.
Je ne comprends plus pourquoi je suis resté(e) sans mots dire quand on voulait me démontrer tous les absurdes.
Je ne comprends plus pourquoi je suis resté(e) sans mots dire quand on voulait me démontrer que… j’étais un imbécile, que je n’avais surtout pas le droit élémentaire de l’homme : ETRE. Mais être libre. De ma véritable expression. De ce que je suis vraiment.
Alors maintenant, je suis heureux. Car je SUIS. William avait raison : to be or not to be, that is the question. L’unique. A jamais.
A demain pour la fin de ces voeux 2007...
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